12h à 13h
Webdiffusion
Résumé :
Les élèves isolés ou victimisés ressentent davantage d’émotions négatives. Si ce lien est bien documenté, la séquence développementale entre émotions, isolement et victimisation demeure moins claire. Trois modèles l’expliquent : le Modèle des risques interpersonnels suggère que les expériences relationnelles négatives accroissent ensuite les émotions négatives; le Modèle axé sur les symptômes propose l’inverse; et le Modèle transactionnel envisage une évolution conjointe des deux phénomènes. Cette étude auprès de 992 élèves du primaire suivis sur deux ans révèle une stabilité des émotions négatives, de l’isolement et de la victimisation. Les résultats montrent aussi que les émotions négatives accroissent le risque d’isolement ultérieur, qui en retour suscite davantage d’émotions négatives. Or, les émotions négatives semblent accentuer le risque de vivre de la victimisation ultérieurement, et non l’inverse. Ces constats soulignent l’importance de stratégies préventives multifactorielles, tenant compte à la fois de l’environnement scolaire et des caractéristiques individuelles.
Présentée par Elizabeth Olivier, professeure, département de psychopédagogie et d'andragogie, UdeM
Inscription : https://ca01web.zoom.us/webinar/register/WN_stfCEXiNRCaTh5KCfVltFQ