Sébastien Monette est neuropsychologue au Service d’intervention spécifique et de soutien clinique (SISSC) et chercheur à l’IUJD du CCSMTL. En tant que neuropsychologue au SISSC, il procède à des évaluations neuropsychologiques et psychoaffectives d’enfants et d’adolescents suivis en protection de la jeunesse, qui présentent souvent des profils complexes de comorbidités.

En tant que chercheur à l’IUJD, ses travaux portent sur les troubles mentaux chez les enfants placés, la maltraitance, le développement de mesures (questionnaire, entrevue clinique, grille de codification), l’évaluation psychologique et neuropsychologique, la psychométrie et les tests implicites/projectifs (p. ex., R-PAS, Roberts-2), l’évaluation des capacités parentales, les re-signalements et les re-placements (échecs de réunification).

Les travaux de recherche de Sébastien visent à mieux comprendre les processus impliqués dans le développement de certains troubles mentaux chez les enfants suivis en protection de la jeunesse, en identifiant les facteurs de risque individuels, familiaux et environnementaux à l’origine de leurs difficultés. Il tente aussi d’identifier les facteurs de protection afin de mieux comprendre les variables clés sur lesquelles intervenir. Il accorde une attention particulière au trouble réactionnel de l’attachement (TRA) et au trouble de désinhibition du contact social (TDCS), deux diagnostics peu connus (souvent confondus avec les catégories d’attachement insécurisant ou désorganisé) et peu étudiés au plan scientifique, mais qui sont souvent (et parfois à tort) diagnostiqués chez les enfants suivis en protection de la jeunesse.

Il a développé le questionnaire sur les troubles d’origines précoces (Q-TOP) et il est co-auteur de l’entrevue clinique RAD and DSED Assessment (RADA), deux outils-clé pour le dépistage et le diagnostic des troubles de l’attachement (TRA et TDCS). Il a également procédé à une mise-à-jour d’un outil de recherche, le Modified Maltreatment Classification System (EMMCS), qui est l’outil le plus utilisé en recherche pour codifier les rapports des intervenants de la protection de la jeunesse pour en extraire différentes dimensions (types/sous-types de maltraitance, sévérité, fréquence, chronicité) de la maltraitance utiles aux chercheurs.

Pour accéder à ces outils et pour en savoir plus, consulter le site web du Laboratoire Psychopathologie et Maltraitance.